En juin 2020, l’ancien président Trump suspendait la délivrance de certains types de visas de non-immigrant, y compris les visas H-1B et L, largement utilisés en immigration professionnelle. Prorogée jusqu’au 31 mars 2021, cette proclamation 10052 a désormais expiré. Les postes consulaires américains doivent donc commencer à reprendre les services de visas et revenir à une routine pré-pandémie.

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Cependant, en pratique, certains consulats continuent de refuser les demandes de visa des demandeurs couverts par l’interdiction de voyager, à moins qu’ils ne remplissent les conditions pour un NIE (National Interest Exception). En effet, l’entrée aux États-Unis est restreinte pour certains ressortissants étrangers qui ont été physiquement présents au Brésil, au Royaume-Uni, en République d’Irlande, dans l’espace Schengen, en Afrique du Sud, en Iran ou en Chine dans les 14 jours précédant l’entrée aux États-Unis. Ces pays sont considérés à risque en termes de Covid-19. Les voyageurs pourraient se mettre en quarantaine en-dehors des pays couverts par l’interdiction, puis entrer aux États-Unis, mais la pratique actuelle des consulats américains les empêche de toute façon d’obtenir le visa.

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Cela se produit en l’absence d’aucune restriction officielle sur la délivrance de visas aux étrangers dans ces pays, et place une interdiction fictive sur l’obtention de visas pour les ressortissants étrangers qui ne remplissent pas les conditions pour un NIE (National Interest Exception).

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Cette alerte a été préparée avec l’information transmise par notre partenaire Bruna Frota et son équipe de INLG, et publiée avec leur permission.

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